Bovins de boucherie Manque d’offre en réformes laitières
Comme attendu, les travaux saisonniers avec les semis de maïs et les fauches d’herbe accaparent les éleveurs laitiers, qui sont moins disponibles pour vendre leurs animaux. La tendance haussière des prix qui se poursuit ne les incite pas non plus à se presser. Tous les feux sont au vert à ce niveau pour la production. C’est moins le cas pour les transformateurs, qui doivent en permanence répercuter ces hausses dans le secteur de l’aval.
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En réformes laitières, le marché tend à s’emballer face à des tarifs élevés chez nos voisins européens, qui ne drainent certes qu’une petite partie de l’offre mais qui influencent fortement la hausse des prix notamment au niveau des régions frontalières. Les bonnes vaches prim’holsteins P+/O− lourdes se négocient entre 4,60 et 4,70 € et celles de conformation P=3 partent entre 4,50 et 4,60 €. Les prix des normandes ou des montbéliardes O se maintiennent entre 4,65 et 4,75 €. Les réformes R voient leurs prix plafonner à 4,80 €.
La vente des femelles de qualité bouchère n’est pas sur le même tempo, face à une demande moins soutenue dans le circuit de la boucherie traditionnelle. Sur le marché de Cholet, les prix des blondes d’Aquitaine se maintiennent entre 5,20 et 5,40 €, voire 5,60 € dans les meilleures. Les limousines U se valorisent toujours entre 5,10 et 5,40 €. Les vaches charolaises R se négocient entre 4,90 et 5,10 € alors que celles de conformation U se vendent encore de 5,10 à 5,30 €.
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